Madagascar 1999
ou Life is a beautiful bitch
Roman personnel par H de Guer
EXTRAITS
« Il me fallut entreprendre, une fois dans ma vie, de me défaire de toutes les idées que j’avais jusqu’alors reçues en ma créance ».
René Descartes
Ma seconde vie a commencé le premier jour du troisième millénaire.
J’avais trente-trois ans.
Il faut croire que c’est l’âge idéal pour les résurrections.
Je vivais au bord d’une magnifique lagune, face à l’océan Indien, à deux pas d’un village de pêcheurs. Le lieu-dit » Ambinany « , à l’extrême sud-est de Madagascar, était un paradis perdu où la vie semblait s’écouler hors de l’emprise du temps et de la folie des hommes.
Je glisse comme en apesanteur dans ce long couloir sombre que tous les rescapés du pire décrivent.
Successions furtives d’ombres et de lumières, images floues d’anges et de démons, de dragons hideux et de fées langoureuses.
C’est un peu comme sous l’effet de psychotropes puissants, très inquiétant et irrésistiblement agréable…
Ni des cauchemars, ni la béatitude, mais quelque chose de proche des deux à la fois.
Ce dont je suis certain, c’est qu’il y a, comme en surf extrême, de la peur et du jouissif dans la phase qui vous plonge au néant.
« … la liberté, ce n’est pas le choix de la facilité.
Aujourd’hui, plus que jamais, cela suppose un mental, une attitude, une bonne dose de folie, d’aimer la solitude et de ne pas craindre la mort.
Comme disait je ne sais plus qui : « Il faut plus de courage pour choisir que pour être choisi.
Il faut plus de volonté pour tenter de parvenir à son propre univers que pour devenir l’esclave de celui d’un autre. »
Alors tu peux compter sur moi, le coche je l’ai déjà raté pas mal de fois, et cette aventure-là, je vais la vivre à fond et j’irai jusqu’au bout ! »
Entre autres choses, de Rosnay a mis au point une invention qui fera du bruit vingt ans plus tard.
Le Parafoil est une sorte de cerf-volant qui lui permet de continuer sa route, la nuit, pendant qu’il se repose, tout en gardant son cap.
C’est génial et ça n’est ni plus ni moins que l’ancêtre du Kitesurf.
Un peu plus tard dans l’après-midi, on est une petite vingtaine à vivre un rêve :
On tire quelques bords, avec une légende vivante, dans les vagues de la passe d’Arue, juste en face du tombeau de la reine Pomaré IV.
Des coulées fluorescentes gigantesques glissent comme des reptiles monstrueux sur les flancs de la
montagne.
Comble de la situation, on est frigorifiés à moins de trois cents mètres d’un magma liquide d’environ
neuf cents degrés.
Pour se réchauffer, on se serre dans nos deux couvertures et on s’allume un gros buzz.
Puis on reste sans voix, hypnotisés par le spectacle hallucinant du jour qui se lève sur le Piton de la
Fournaise en furie.
Bangkok, 1989, enfin un peu d’aventure, un nouvel exil, la chaleur et l’humidité tropicale.
On s’installe dans l’hôtel très local d’un quartier populaire, près de la gare centrale.
On ose à peine mettre en marche le vieux ventilateur du plafond.
Mal fixé, il pourrait nous tomber sur la tête.
De temps à autres une blatte affolée traverse à toute allure l’espace de la chambre.
Première sortie, premier Touk- touk, premiers contacts avec ces gens qui grouillent et s’activent de
toute part.
C’est impressionnant, il y a les marchands ambulants, les livreurs de pain de glace, les cordonniers,
les petits artisans, des jeunes dans des ruelles qui reconditionnent des voitures ou encore des motos
de collection.
Chacun est à sa tâche, personne n’est inactif et ça brasse dans tous les sens.
C’est alors que Manu entend parler d’un voilier appartenant à une société de charters en faillite.
Un deux-mâts magnifique, de seize mètres, accastillage cuivré, pont en teck, intérieur en acajou.
Son prix est très honnête mais reste largement au-dessus de nos moyens.
On passe de longues soirées à imaginer toutes sortes de stratagèmes pour l’acquérir.
Moi, je suis remonté à bloc et prêt à tout.
L’idée consiste, grâce au bateau, à acheter dans des fermes perlières des Tuamotu, par
l’intermédiaire de mes connaissances, des lots de perles noires, pour aller les revendre chez les
Japonais, qui en sont friands et dépensent des fortunes dans ces bijoux marins.
L’autre problème de la Guyane, est que l’espèce d’Eldorado qu’elle représente pour les miséreux des
pays limitrophes joue comme un aimant.
Les Surinamiens n’ont qu’à traverser le fleuve Maroni et les Brésiliens, la forêt.
Alors, ils affluent sans cesse, imités par un grand nombre d’Haïtiens fuyants la dictature et la répression soutenue par la CIA dans leur pays, créant ainsi de véritables ghettos, dans et tout autour des villes.
En plein cœur de Cayenne existent des quartiers aussi insalubres que dangereux vivants de prostitution et de revente de drogue où les flics ne mettent jamais les pieds.
Personnellement, j’aime m’y rendre de temps à autres, boire un verre dans le bar délabré d’une ruelle inquiétante.
Les putes qui racolent, les dealeurs qui rodent, je ne déteste pas l’odeur du vice et du danger qui plane.
Ces animaux emblématiques et uniques sont incroyables.
Leurs regards, leurs postures, leurs mains très humaines, leur aptitude à s’adapter à tous les lieux de vie, à toutes les forêts, épineuses, sèches ou humides, nous rappellent qu’ils sont nos étonnants cousins et se situent sur l’échelle de l’évolution, au même niveau que le singe.
Une légende Malgache prétend même que l’homme descendrait du Lémurien.
On parle d’un continent mythique ; La Lémurie, dont Madagascar serait l’unique vestige émergé.
Moi qui ai été attiré par Sainte Marie pour ses épopées maritimes fabuleuses et ses connotations libertaires, me voilà plongé dans des magouilles politiques ubuesques.
Ce n’est pas exactement la leçon d’histoire que j’étais venu chercher mais ça n’est pas inintéressant.
Il faut savoir s’adapter, je me retrouve au cœur de l’actualité d’une élection présidentielle dans un pays aux milles richesses qui crève la faim.
Le genre de circonstance qui encourage à douter de la nature partageuse, et du sens inné de la justice des hommes, ainsi que de l’avenir toujours meilleur qu’on s’applique à leur laisser espérer.
Pendant qu’une infime partie d’enfoirés, saturés de cholestérol, se fait lifter sur des yachts de luxe en barbotant dans des jacuzzis de champagne, le reste des êtres humains voudrait simplement manger à sa faim et ne plus mourir de maladies moyenâgeuses
Lors de notre longue conversation, je n’ai pas oublié de noter que Marco, gemmologue de formation, a d’abord été attiré par la grande ile pour la richesse de ses sous-sols, son or, ses saphirs…
J’ai très envie de croire que cette rencontre n’est pas fortuite.
Est-ce de l’ordre de la prémonition ou du délire pur, de l’instinct ou d’un fantasme résurgent ?
Vue du hublot, l’atterrissage en crabe du petit ATR par plus de quarante nœuds de vent sur la piste d’un aérodrome de brousse, entre mer et lacs, dunes de sables et montagnes verdoyantes, me grisent et m’inspirent le sentiment diffus et bienheureux que les éléments d’une possible aventure se dessinent.
Première baie, premier choc.
Au détour d’un bâtiment, l’océan…
Une vingtaine de kilomètres de dunes de sable en arc de cercle, s’étale, juste devant d’imposantes montagnes d’un vert luxuriant.
L’océan, lui, est couleur bleu roi et sa surface striée de blanc par l’effet du vent.
Battus par les vagues, les vestiges rouillés de trois gros navires de commerce gisent sur le bord.
Une courte digue de protection, quelques containers sur un quai, deux chalands d’un autre temps qui flottent miraculeusement, un petit chalutier au trois-quarts engloutit, deux baleinières à moteur, et, tirées sur la berge, des dizaines de pirogues traditionnelles.
Au large, derrière la digue, émergeant des eaux, l’énorme proue suroxydée d’une cinquième épave rajoute à la scène grandiose, une note solennelle de cimetière marin.
Pour ne rien gâcher, le vent est au rendez-vous et la séance de windsurf qui s’en suit, avec toutes ces vagues pour moi seul et quelques dauphins curieux, représente sur mon échelle de valeur personnelle, une tranche de bonheur difficilement comparable.
Dans un cadre pareil, ça confine à la perfection brute, au paradis terrestre.
Ne manque, sur la plage, qu’une sublime vahiné à la peau caramel, espérant fébrilement mon retour, pour récompenser mes exploits sportifs d’une chaleureuse fellation.
Et ça, ça doit pouvoir s’arranger…
On est dans un décor de film historique et en faisant abstraction du bruit de notre hors-bord, on peut sans mal se projeter près de cinq cents ans en arrière.
Emporté par le récit passionné de notre guide de choix, dans cette nature absolument intacte, j’imagine, en leur temps, ces intrépides marins-explorateurs, remontant cette même rivière dans leurs chaloupes de survie.
Sur l’ilot Cruz, en réalité une presqu’ile, le fortin de pierre extrêmement bien préservé est reconnu comme la plus vieille construction Européenne du pays.
« Les premiers colons Portugais y vécurent auprès des Malgaches, vingt -deux ans durant, avant de s’y faire massacrer »
Son regard reptilien me fixe et semble me jauger pendant plusieurs secondes, puis, finalement, un sourire et une question :
«Connaissez-vous le hangar de l’aéroclub près de l’aéroport ?»
«Je crois l’avoir aperçu, oui !»
«Si vous y êtes dans 45 minutes, je vous emmène avec moi, nous discuterons de tout cela en route.»
Bingo ! Je viens de réussir mon examen de passage.
Une heure plus tard, je suis assis à sa droite dans l’étroit cockpit de son Cesna personnel, et j’ai l’étonnant privilège de lui vendre mon idée en traversant le grand sud Malgache à mille mètres d’altitude.
Il y a des mines sauvages tout autour d’Ilakaka.
La plupart des hommes travaillent avec de simples pelles et des seaux.
Ils n’ont même pas de bois pour étayer les galeries qu’ils creusent.
D’autres préfèrent tenter leur chance en tamisant les cours d’eau.
Chaque découverte déclenche des ruées massives, des tonnes de gravats, hissées du fond des trous, emprunts de sueur, d’espoir, de détresse et de bien moins de cris de joie que de corps vivants ensevelis.
J’aperçois Marco devant un tas de planches assemblées sensé être un hôtel.
Il négocie avec un gros Belge, le rachat d’une poignée de pierres.
Le type a l’air affolé et extrêmement pressé.
Il explique qu’il y a eu un règlement de compte dans le bar d’en face en pleine nuit.
A deux heures du matin une balle perdue s’est fichée dans sa tête de lit, à trente centimètres de son crâne.
Il a passé le reste de la nuit planqué sous le sommier à prier je ne sais qui.
Six jours après son arrivée, il a fait une croix définitive sur ses projets d’aventures, de concession de saphir et de fortune.
Il n’aspire plus qu’à rentrer chez lui vivant, retrouver Bruxelles, sa menuiserie et sa maman.
En le regardant sauté dans un 4×4, sa valise à la main, et disparaitre dans un nuage de poussière, on ne peut s’empêcher de penser à un personnage de Lucky Luke, terrorisé par la sauvagerie des mœurs du grand ouest, attrapant la première diligence vers la civilisation.
On se regarde avec Marco et on explose de rire.
En 1885, au lendemain de la première guerre Franco-Malgache qui dura deux ans, Jules Ferry, député, puis ministre, puis président du conseil, argumente à l’assemblée face à Georges Clémenceau, chef de la gauche radical qui combat la politique coloniale de l’époque :
« Les races supérieures ont le droit et le devoir de civiliser les races inférieures ».
En 1890, l’Europe toute puissante se partage gentiment le monde.
L’appartenance de Madagascar à la France est officiellement ratifiée par des politicards à peine capables de situer « la grande île » sur un globe terrestre.
La France rompt allègrement le traité de 1885 garantissant l’intégrité territoriale Malgache et c’est en nation moderne, libérale, civilisée et exemplaire qu’elle envahit le pays à coup de corps divisionnaires et de baïonnettes aux canons
Pratiquement chaque soir, j’assiste depuis ma terrasse, au spectacle exceptionnel et hallucinant d’une flopée de microseb – ces lémuriens nocturnes et frutivores de 15 centimètres de haut aux allures de peluches vivantes- se servant de mon toit comme d’une passerelle entre la forêt primaire où ils vivent, et les goyaviers du jardin dont ils sont très friands.
Je n’ai toujours pas de porte ni de fenêtre à ma maison, pas l’eau courante et encore moins l’électricité, je me lève aux aurores et me couche après diner, ne fréquente pour ainsi dire personne, et cette période est l’une des plus heureuse de ma vie.
Le samedi suivant, à midi, je passe la chercher, sous prétexte de lui faire découvrir Ambinany.
Je roule vite pour qu’elle s’accroche davantage à moi et sentir ses seins durs plantés dans mon dos.
A chaque sursaut de la moto, ses mains croisées sur mon bas ventre frôlent mon sexe déjà gonflé de désir.
Arrivés devant la maison, je l’embrasse longuement et lui propose de commencer la visite par ma chambre.
Elle me sourit et me prend par la main.
Au lit, elle a la sensualité asiatique et le rythme africain.
Elle est fraîche et généreuse.
Lorsque sa bouche est disponible, elle me parle à voix douce, tantôt en français, tantôt en malgache, et ça me monte au plafond.
Bivouac sommaire et sans feu pour ce soir.
Avant d’installer notre couchage, Marco nous briefe sur le programme du lendemain.
Malgré les répulsifs et des hamacs équipés, on passe une nuit infernale à subir l’agression et le vrombissement de centaines de moustiques affamés.
A 04h30 on décharge les 4×4 et on prépare, dans un ordre précis, le matériel à transporter.
Dès les premières percées du jour, Marco s’enfonce dans la jungle pour un repérage.
D’après son GPS on est à environ huit cent mètres du site.
Quatre aller-retours et six heures plus tard, on est tous dans un sale état.
Les ruskofs, dégoulinants de boue et de sueur, ont perdu de leur superbe et jurent à tout va dans leur langue maternelle.
Une courte pause et on attaque le montage de la drague.
Deux palettes de transports fixées sur des chambres à air de camion, surmontées d’une pompe aspirante.
D’une extrémité, un long tuyau d’une vingtaine de centimètres de diamètre qui va ratisser le fond, de l’autre, une rampe et une petite table de lavage.
Un principe de force hydraulique trie le sable alluvionnaire en évacuant les plus grosses pierres tandis que les minéraux lourds sont piégés sur une sorte de tapis.
En bout de chaine, on tamise à la battée pour isoler les éléments de valeur.
Le 9 septembre, je reviens de la ville avec les courses, une télé, une antenne parabolique et un installateur.
Depuis quelques mois, ces engins sont arrivés jusqu’à Tôla et poussent comme des champignons anachroniques sur le toit des maisons.
Le dix, je suis crevé et je me couche tôt.
Le onze en fin d’après-midi, je me pose sur mon canapé et allume la télé, pour la première fois depuis plus de deux ans.
J’ai un problème de son mais je visionne des images en boucles d’avions qui s’explosent dans des tours New-Yorkaises.
Je pense à un montage ou à un nouveau jeu vidéo.
Quand j’aperçois la réaction légumière de Georges double U Bush, dit le trisomique, filmé en direct au moment où on lui fait part de la situation, je penche davantage pour un énorme canular que pour le début de la fin.
En vérité, il pourrait bien s’agir des deux à la fois.
Dans le Boeing qui me rapatrie, je trouve fascinant de penser à quel point les versions cachées de l’histoire sont éloignées de celles qu’on nous sert dans les livres ou dans les médias.
Le mensonge brut ou par omission ainsi que la fourberie sont les armes de prédilections de tous ces gens qui nous gouvernent.
Un secret de Polichinelle qui semble satisfaire aussi bien les menteurs que les mystifiés et explique en partie la répétition incessante de l’histoire et de ses énormités.
La politique France- Africaine, avec son lot de perfidie, de complots, de meurtres, de calculs d’intérêts et d’affaires politico financières en est une parfaite illustration.
C’est extraordinaire, on nous vend des valeurs que personne n’a en stock.
On spécule sur tout, en particulier sur la naïveté de la masse.
Et plus c’est énorme, mieux ça passe.
Plus rien ne choque personne et le citoyen lambda, complètement lobotomisé serait certainement plus prompt à la révolte si on lui supprimait ses séries télé, ses jeux vidéo, le loto du samedi, l’alcool, les anxiolytiques et ses droits au crédit.
Mais qui blâmer le plus des commerçants avides ou des consommateurs crédules ?
Je repense à cette phrase d’Agatha Christie dans « dix petits nègres. »
« Des peuples de moutons engendrent forcement des gouvernements de loups ».
Nous, soi-disant supérieurement civilisés et intelligents, nous sommes faits les nouveaux esclaves du monde de la surconsommation, victimes d’une nouvelle forme d’intégrisme et d’autoritarisme qui dépasse non seulement les consciences collectives mais également les états et ceux qui les gouvernent.
Prisonniers modernes d’une caverne tout confort, équipée à crédit, et dont Platon lui-même aurait bien du mal à dénicher l’issue.
C’est pourtant une magnifique histoire que celle de cet immense désert sans rivière ni lac où rien ne pousse et où les températures moyennes approchent les quarante- cinq degrés.
Au 18ème siècle un prédicateur bédouin du nom d’Abdel Wahhab tente de convaincre les habitants de son village de revenir à l’islam des origines, fondamentaliste et radical. Il est traité de fou et chassé.
Il fait finalement alliance avec une tribu guerrière dont le chef Ibn Seoud rêve de conquêtes et de gloire.
Ils seront défaits par les Ottomans mais ont clairement posées les bases de l’idéologie Wahhabit et d’un islam pur et dur.
Au début du 20èmesiècle un descendant de Seoud, à la tête d’une armée de guerriers réalise le rêve de son aïeul. Il réussit à conquérir de nombreux territoires dont la Mecque et Médine.
En 1932, il crée le royaume d’Arabie Saoudite.
Coup du sort, on découvre en 1938 que les sous-sols du royaume regorgent de pétrole.
En 1945 alors que les Russes, les Anglais et les Américains viennent de se partager le monde à Yalta, Roosevelt signe les accords de Quincy avec Ibn Seoud.
Son gigantesque pays, frontalier du Yémen, de la Jordanie, du Koweït, d’Oman, du Qatar, des Emirats et de l’Irak est compliqué à défendre.
Les Américains s’engagent à le protéger d’éventuels ennemis en échange de la main mise sur la plus grosse source pétrolière du monde.
Et c’est ce qu’ils font en 1991 lors de la première guerre d’Irak.
Pendant ce temps, grâce à son infini pouvoir financier, l’Arabie Saoudite s’emploie à diffuser sa doctrine extrémiste Wahhabit dans tout le monde Arabe, faisant de ses alliés Américains et Européens les complices du développement de l’islam fondamentaliste et du djihad armé.
Fascinant, non ? D’autant que ces mêmes alliés sont totalement à la solde d’Israël eux même en guerre, entre-autre, contre les arabes de Palestine….
D’autres extraits à suivre…