Par le sang, par Satan, par toutes les bondieuseries,
Par le gouffre abyssal qui hante mon esprit,
La vermine qui ronge, n’est pas plus subversive
Que la force qui ravage mon âme maladive.
J’ai souvent apaisé le serpent monstrueux,
Par de fines aiguilles chaudes, des produits capiteux,
Mais le monstre au réveil, m’a fait payer le prix
De se vain soulagement, volé à l’infini.
Elle tue toute la vie, tout se qui est à naître,
Mais lorsque cette force aura trouvé son maître,
Sous son talon, broyée comme un affreux cafard,
De la bête expiée, ressuscitera l’espoir.
Pour le rêve du poète, pour la lumière enfin,
Pour qu’éclate de joie, ma vie et mon destin,
Il faudra que l’amour entrave le démon,
C’est là le seul combat, l’unique révolution.
Par H de Guer